samedi 6 octobre 2007

Cavalcade

Bonjour à tous les petits amis,

Ce matin en cours de « Théories de la Communication » avec Paulot (ou Marcel) (c’est le prof), Zeffyr et moi nous truinions fort les maracas. Le cher enfant prit alors une feuille sur mon calepin et y plaça cinq croix, dont quatre fléchées. « Tu pars de là, et tu vas là. Allez, grouille. » Il me dicta alors des mots piochés au hasard dans le discours de Marcel (Maarceeeeeeeellll !!! \o/ \o/ \o/), ou simplement sorti de sa grosse tête poilue. A ma charge de les recopier fidèlement en suivant la voie qu’il m’avait tracée. Le hic étant que je décidai de dériver quelque peu entre les étapes, pour allonger un peu la balade… Ca a donné ça.


« Hydrocompulsif » (mot dont le pauvre Zeffyr tomba éperdument amoureux, en fut-il l’inventeur) sonna le glas du cours, et je poursuivi l’entreprise à la BU, seul contre tous : Zeff’ avait abandonné le poste, et je dus trouver les mots moi-même. Ca s’approchait de l’écriture automatique en fait, en encore plus déconstruit… Souvent des mots seuls, parfois de courtes expressions, mais quelques véritables bouts de phrase (authentiques !) sur la fin. J’ai pensé à proposer ça pour le concours d’écriture d’Arkalibredouze, mais bon… Chais paaaaaaaasss… J’verraaaaaaiiiii…

Les croix directionnelles de Zeffyr se trouvent au niveau des mots Codage, remprends, bruit, texte, Rire.


Codage base du je remprends (il semble que j’aie subitement changé de mots EN COURS de mot…) face anglais egalement un peu emilien et qu’on GG bruit [c’est à ce moment que j’ai écrit univoque et facile en travers de mon chemin, dans l’idée de reprendre cette voie plus tard] auteur texte signification guatemala appareil micro organe signal irreversible récépteur métalinguistique révérsible d’articulation mathématique moins fois gras (oui, là j’ai certainement mal compris l’intention de mon dictateur, mais bon, dans l’ivresse du moment… :roll:) sortir sale con bite hydrocompulsif Uruguay arriviste téléphonambule arme à l’épaule armaada meuble en kit pourquoi terre foutre gigantesque esprit vent funérailles univoque facile élécrique funeste élégan,t lugubre d’enfer sans argent mais arrieré poussière Melchior désir moches mécréants téléscript foutu fol folamour amour fou Céline arraché terminer hacher tyrex pur fidèle imparfait sans goût sans rien même fut tombé décadence gouffres oubli terrrrrreur illusions réalité anathème souffrance oubli science déléthère amorphe jamais réducteur à la vie doute ou pas vagabonder fin guerre poulouchard! (super kassdédi à un petibonum qui se terre tout en bas de l’Hexagone pour pas qu’on le voie… :mad:) étudier les pierres incertain sans doute affligé funambule des mots green foutu sans cœur incapabbles non démener circonstances poursuivre se dépasser oublier rentre-dedans boire un café en terasse et lui parler de ses yeux OHNON! égaré chemin retrouver infatigable remontée des abysses soleil apparition soudaine rire déployer ses ailes jouer nuages sans cesse sans reproche sans argent mais y’en a bien dans mon village je crois qui crient pour les fleurs qui fanent au bord des chemins OUBLIER LA TERRE moderne finir peut-être ? Non, on fait encore un tour de ce côté histoire de fuir cette image du néant & sa pureté famélique espoir d’un autre ciel douter mais… Rire.


Tenez, un autre texte dans la veine de ceux de l'autre jour : écrit à al va-vite, sans queue ni tête, juste pour le plaisir d'écrire et de créer un univers éphémère, peut-être le point de départ d'un projet plus ambitieux ! J'ai décidé d'appeler ces petits textes mes Orphelins. Celui-ci n'a pas de titre.
(je rappelle que les Orphelins présents dans le billet "Quelques textes" sont à peu près aussi longs que celui-ci, donc c'est vraiment de l'ordre du lisible, ET COMMENTABLE ! Brdl !..)

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« Vous croyez-vous si malin que ça, Alfred… ?
– Oh oui, mon Père… Vous n’avez pas idée. »
L’enregistrement s’arrêtait là. Un peu plus de huit secondes, mais il avait suffit à me rendre le dénommé Alfred terrifiant. Mon père l’écoutait en boucle, tandis qu’il travaillait. C’est peut-être la raison pour laquelle je haïssais son travail, et finis par haïr l’homme. Oui, mon père m’inspirait une autant de haine et de peur que son maudit enregistrement. Il le fit écouter un jour à un ami du nom d’Alfred, que j’avais eu la malheur d’inviter à la maison . Le pauvre ne sut comment réagir autrement que par un grand éclat de rire forcé. Je cessai depuis ce jour de le fréquenter.
Le 4 septembre 1973, j’étendis la mesure à mon géniteur. Il ne me retint pas. Et tandis que je m’éloignais sur la route, j’entendais encore le phonographe résonner derrière moi :
« Vous croyez-vous si malin que ça, Alfred… ?
– Oh oui, mon Père… Vous n’avez pas idée. »
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mercredi 3 octobre 2007

Commenter n'est pas truiner (bis)

De trois choses l'unes :
  • Soit vous vous payez tous ma gueule
  • Soit je parle dans le vide
  • Soit j'ai VRAIMENT un GROS problème technique, à la fois avec les commentaires et ma boîte mail
...Ou alors, peut-être simplement que Querdal. Aussi.