samedi 29 septembre 2007

Commenter n'est pas truiner

Je crois que le système de commentaires de Blogger truine un peu ; auriez-vous l'amabilité, à titre de test, de laisser choir un commentaire quelconque sur ce billet ainsi qu'un courriel à cette adresse, afin que je puisse comparer les résultats sur un certain nombre d'éléments et constater l'étendue des dégâts ? :)

vendredi 28 septembre 2007

Quelques textes

Salut à tous les copinous !
Ajourd'hui j'ai décidé de vous présenter quelques textes écrits récemment ! Il s'agit tout d'abord de ce qu'on pourrait appeler une trilogie, puis un quatrième steak indépendant. Ne bugguez pas sur les titres, je les ai choisis à l'arrach' aux moments d'enregistrer les fichiers (c'est également le cas des noms de personnages dans les deuxième et quatrième textes) Ils sont assez courts (une quinzaine de lignes pour les deux premiers et le dernier, et trois pages pour le troisième), donc ne vous gênez pas pour les lire hein ! :)
Je tiens à remercier Eilraet qui a eu la gentillesse d'héberger tout ça sur son site :)


Tout d'abord, Opérations a été écrit le matin du 7 août dernier (le même matin que Mon seul rêve et un troisième texte que je ne tiens pas à publier). J'étais alors au boulot, mais l'idée m'est venu brusquement et j'ai eu peur de la perdre si je n'écrivais pas immédiatement. Mais le personnage de Soixante, et plus généralement le concept des personnages aux noms de chiffres n'étaient pas nouveaux.
J'ai dressé par la suite une liste de personnages, et ai esquissé l'histoire générale... Mais je ne peux pas assurer que je continuerai un jour. Faut voir.

Hey Tony a vu le jour environ une semaine plus tard, de la même façon. Je n'ai pas du tout l'intention de le poursuivre.

Le fou et l'enfant a une genèse un peu particulière... Le 27 août au soir, j'étais en train d'écrire ma réponse à un mail d'Alecto (c'est pas le genre de trucs qui se fait en cinq minutes, hein...) quand la nécessité de me sustanter interrompit mon labeur. A la fin du repas, j'avais en tête la scène du début de ce texte : les deux personnages et demi, la situation qui les oppose... De retour à mon clavier, j'écris tout ça directement dans le mail, sans transition, me disant que ça n'excédera pas quinze ou vingt lignes. Et puis il s'est passé... Ce qui s'est passé. Sorties de ce contexte, certaines répliques perdent de leur sens, mais je n'imaginais pas vous livrer Opérations et Hey Tony sans cet ultime (?) opus.
J'utiliserai peut-être à nouveau le personnage de Maître-Antoine (oui, c'est comme ça qu'il s'appelle, j'aime bien ^^). Faut voir, comme qui dirait.

Selleni dee Sempre est plus récent : je l'ai écrit hier soir, dans un bus bondé de lycéens braillant, jaquetant, futilant... J'ai peine à croire que j'appartins jadis à ces légions démoniaques. Ah, et il pleuvait dehors, le ciel était gris et moche : ça a peut-être conditionné l'inspiration qui m'a soudain fait attraper bloc et stylo pour étaler un pâté résolument illisible, allez savoir...

dimanche 23 septembre 2007

Reminescences (& autres lugubres emmerderies)

Vendredi 21/9, 23h44 :

Un souvenir de mon enfance vient de remonter subitement dans ma mémoire alors que j'essayais de trouver le sommeil (en vain, vous vous en doutez).
C'était au début d'une des premières séances de cinéma dont j'aie le souvenir (je devais avoir dix ans), où j'étais seul avec ma petite soeur (neuf ans). Entre la bobine des publicités et celle(s ?) du film, le projectionniste intercallait un écran blanc légèrement aveuglant d'une minute environ. A ce moment, j'ai assuré à ma soeur, certain de ma connerie, qu'il s'agissait d'une ruse du machiavélique Walt Disney pour altérer notre perception des détails visuels pendant les deux heures suivantes, et nous empêcher de remarquer les imperfections du film. Je lui ai donc conseillé de suivre mon exemple et de se protéger les yeux de la main, au nom de la Vérité, de l'Art, du redressement de torts et du contrôle-qualité. Ce à quoi elle me répondit qu'elle préferait fixer longuement l'écran blanc et ainsi s'éviter le désagrément de détails fâcheux qui lui gâcheraient la séance (bon on avait neuf et dix ans, hein excusez-moi si je romance un peu). Plutôt l'ignorance satisfaite, que l'érudition ronchonnante. Sa réponse m'offusqua véritablement, et donna une vigueur rageuse à mes convictions chevaleresques.
Et depuis...

Oui, je crois que c'est depuis ce jour que pendant et après chaque film, série, bouquin ou autre, je pourris mon plaisir (probablement) et celui des autres (assurément), mais aussi démonte comme un Chakkal tout l'auto-croûtage de l'auteur (;)) si je le connais, au moyen de mes mille et une remarquesagaçantes sur des PUTAIN DE DETAILS insignifiants au commun des mortels.
Oui, au fond, c'est sa faute. :D


Section Skyblog :
Quelques heures avant d'écrire cette note, je me suis rendu au Livre sur la Place, grande manifestation littéraire de la rentrée, pour y rencontrer Boulet. J'y suis allé tard, mais il y avait quand même pas mal de monde dans les allées. J'ai survolé en vitesse quelques étalages intéréssants (j'avais peur de manquer de temps avant la fermeture) et suis tombé, à ma grande surprise, sur Martin Vidberg !! J'ai cédé à la tentation pour lui acheter son Journal d'un Remplaçant, que j'avais déjà lu en ligne un an plus tôt. C'est un monsieur très sympa qui ne ressemble pas du tout à une patate (j'ai presque été surpris oO), avec qui j'ai patatopapoté de blogs BD (essayez de le prononcer trois fois très vite en machouillant une carte graphique, tiens) tandis qu'il me truinait en patatoïde. Il avait l'air un peu perdu dans ce monde littéraire où il n'en connaissait pas grand (de monde). Une jeune femme très séduisante, fluo-rousse avec un grand chapeau de vache est venue lui parler comme s'ils étaient vieux potes alors qu'ils s'adressaient la parole pour la première fois ; il paraît que c'était Laurel, que je ne connais encore que de réputation.
J'ai eu tout juste le temps ensuite de faire la queue devant le stand de Boulet pour faire dédicasser un Miya : je lui ai demandé un "raptor sexy", qu'il a sacré "dessin le plus improbable de la journée" ^^ En vrai il ressemble beaucoup à celui qu'on voit sur son blog, même si je l'imaginais plus jeune. (Il a 32 ans ; je le sais car la truineuse de service de ce stand n'arrivait pas à le tutoyer : "Bon, t'as quel âge ? - 20 ans ! - Et moi 32 ! Tu vois, ça fait que douze ans d'éc... Ah non, c'est vrai que ça fait un peu beaucoup." ^^) Quand il a eu fini, je l'ai remarcié, tout ça, j'ai pris mon bouquin et je suis parti. Puis, arrivé au niveau des portes, j'ai ralenti le pas... Je me suis presque arrêté : "Merde... J'ai pas payé... <>__<> Je fais quoi ? J'y retourne ? Je vais pas y retourner quand même ? Je vais pas ne pas y retourner quand même ?" J'ai pris mon respect du travail d'artiste à deux mains, et j'y suis retourné \o/


Le Journal c'est drôle, touchant, ça sent le vécu au jour le jour itou itou, on en apprend beaucoup sur un métier qu'on croit tous connaître, BREF, C'EST BIEN. Le Miya, c'est plus compliqué (à juger) L'humour est simple, très simple, voire simpliste, certains gags sont ultra-éculés... Mais l'absence de texte conditionne certainement cette simplicité. La manière de faire passer les idées sans le moindre mot (hors des passages de narration) est à cet égard assez intéréssante. Mais ça ne m'empêche pas de me dire que ce bouquin est surtout destiné aux petits... D'un autre côté, les situations et les images sont souvent assez gores ou demandent une certaine connaissance des stéréotypes des BD, films ou jeux vidéo actuels, et je ne crois pas que le passage Dont Vous Êtes Le Héros (excellentissime, ça XD) soit à la portée desdits petits.

Le lendemain matin, vers dix heures moins dix (le Livre ouvre ses portes à 10h) je croise à la sortie d'un hôtel un roux d'une trentaine d'années dont la trogne me dit très très quelque chose. Bon, je truine, je truine, je truine... Puis je me lance : "Mon... Monsieur Boulet ?"
C'était lui ! Il était un peu oO mais il a fini par me remettre quand je lui ai parlé du raptor sexy. Il allait partir, et puis je lui ai demandé si je pouvais le prendre en photo, sur fond d'un grand bâtiment nancéien (c'est pour me la péter genre "J'ai tapé la tchatche à Boulet en dehors d'un festival, ouais mec j'chus comme ça oim"). Je vous la mettrais bien, mais je sais pas comment faire migrer la photo d'un portable vers un PC, et surtout je ne sais pas s'il serait d'accord pour que je colle sa tronche sur ce blog.

Ah, et sinon j'ai brisé de longues années de silence sur mon poste de radio en m'achetant deux albums... de musique. Oui. Le sacre des Lemmings, de Tété (it roxx môlle, môlle môlle môlle), et L'ange de mon démon, de Ridan (à écouter quand vous êtes pris d'un soudain excès de moral). Pis l'intégrale de la Saison 2 de LOST, pis celle de Peter Pan par Loisel, pis les trois albums de Cosmonautes du Futur, de Manu Larcenet, pis un lecteur DVD pour mon PC nancéien... Raaaaaahhh, c'est cool d'avoir du blé... :D (je sais que le jour où j'en aurai vraiment besoin je m'en voudrai à mort, donc je profite du moment où j'ai encore la connerie nécessaire au gaspillage, ou l'innocence, comme vous voulez)
Edit : J'allais oublier : je me sépare enfin de toutes les merdasses werberiennes qui encombraient ma bibliothèque depuis huit ans, et ce sans raison depuis deux ans. \o/

mardi 4 septembre 2007

Troque badge magnétique contre clé des champs

« M. le Directeur ? Excusez-moi de vous déranger ; je venais vous dire que je vous quitte.
- Ah ? Euh... D'accord, vous partez ! Je veux dire que vous avez fini votre contrat ce soir ?
- C'est ça :)
- Alors, vous avez eu le temps de finir votre travail ?
- J'ai achevé à la dernière minute, après avoir cru toute la semaine que je n'y parviendrais pas.
- Bien, bien... Mmes B., P. et W. m'ont confié l'entière satisfaction qu'elles avaient eu de vous... Elles ne vous ont pas trop maltraité ?
- Non, non ça va (rires) A vrai dire, je suis très content d'avoir pu travailler chez vous, ce fut une première expérience professionnelle intéréssante et instructive sur le monde du travail, le monde de l'entreprise et le domaine de la communication.
- Vous savez, pour avoir vu dans les années passées de nombreux jeunes à qui l'ont donnait des emplois saisonniers totalement abrutissants et en désaccord complet avec leurs compétences personnelles, je mets un point d'honneur à ce que les saisonniers qui travaillent ici soient traités comme des employés à plein temps, avec le même respect et la même attention à leur épanouissement personnel...
« J'ai demandé à votre père ce qu'il en était de vos impressions sur ce mois passé chez nous, et il m'a dit que vous lui aviez fait des retours très positifs.
- C'est exact, Monsieur.
- Me voilà rassuré ! Eh bien, il me reste à vous souhaiter une bonne continuation... Et utilisez à bon escient les ... € et quelques que vous toucherez bientôt ! (rires)
- Au plaisir de vous rencontrer à nouveau, Monsieur P.... Au revoir ! »
-clac-


Sinon, je me suis accordé la petite folie d'un sac estampillé BashFR pour frimer à la fac cette année... :) J'ai jeté mon dévolu sur le dernier article de la gamme Comboutique du site, que voilà. 25€ la bête, moins la réduc' du code BASHFR, plus les frais de port, ça fait du 28€, le prix d'un sac en magasin quoi. La livraison est rapide, mais une fois qu'on a ouvert le paquet, la déconvenue : le logo a l'air moins grand que prévu, le sac est plutôt petit, n'a pas de structure un tant soit peu rigide (--> bouquins tordus), un seul compartiment à l'intérieur (sur le site ils marquent "multi-compartiments", mais ils parlent des petites poches qu'on trouve sur le rabat >__>), le fond n'est pas renforcé (--> dans deux, trois mois il est mort), et la bandoulière glisse trop facilement donc on se retrouve rapidement avec le sac sur les genoux ("Mamaaaaaannnn, tu peux m'faire une couture ??"). Moralité : on souligne une quinzième fois en rouge la note "Ne plus acheter par correspondance".



Mais bon, le logo est quand même stylé pour faire sa petite pub dans Nancy, et récolter les regards entendus des connaisseurs ^^ Donc je vais le garder jusqu'à ce qu'il rende l'âme. Puis merde, 28€ quoi... >__>

Ah, et puis le BoDoï n'a simplement rien à foutre là, mais ce me semble stylé de lire des mags BD, donc "Moâ Je".