vendredi 18 janvier 2008

The Time Bishop (Part 3)

Pour 17 seul sait quelle raison, j'ai zappé la partie 2 qui était sensée être du point de vue de Aaron Ketton, le boss (qui se rend compte qu'il s'est fait baizer comme un bleu). J'ai juste eu envie d'écrire directement cette partie... Dommage pour ceux qui aiment la linéarité :-/ Pour une raison encore plus obscure, j'ai voulu écrire ceci à la première personne ! Dans un souci de cohérence, je réécrirai... peut-être... la première partie à la première personne. J'ai essayé une fois, c'était pas joyeux.
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La porte de mon cachot s'ouvrit en grinçant, et me réveilla du coup.
« Bonjour. Lève-toi. Marche devant. Prends à droite ici. Entre. Assieds-toi. »
Elle se tenait à ma gauche, debout contre la cuisinière, les bras croisés sur la poitrine. Elle me regardait.
Les yeux mi-clos, je peinais à émerger de mon sommeil.
« Tu veux manger ? »
Quelques minuites plus tard — mais ce fut peut-être plus long que dans mon souvenir — deux hommes entrèrent dans la pièce.
« Bonjour, Hank — restez assis, ça va. Je suis Alec Seerf, et voici le docteur Herveert. (ils firent le tour de la table, celui qui parlait s'assit en face de moi, et l'autre à droite) Terminez votre soupe, cela ne nous dérange pas. Vous devez mourir de faim. »
J'acquiesçai d'un sourire hésitant qui devait ressembler à un rictus de douleur.
« Sans doute vous posez-vous beaucoup de questions sur ce qui vous arrive, ce que vous faites ici, qui nous sommes ou ce que nous vous voulons... (j'acquiesçai à nouveau en avalant une cuillérée de soupe) Mais avant que nous ne donnions à ces questions les réponses qu'elles méritent, il faut que vous nous rapportiez précisément tout ce qui vous est arrivé ces deux derniers jours, à votre façon. »
Je reposai ma cuiller dans mon assiette vide. La femme restée debout tendit la main vers celle-ci en m'interrogeant du regard : « Non, plus tard. Merci. » Elle me débarassa, avant de prendre place à son tour autour de la table. Les coudes plantés sur la nappe verte trouée, les mains aux doigts repliés serrées contre ses joues, son visage baigné de la lumière poussièreuse dispensée par l'ampoule nue pendue au plafond, elle fixait sur moi ses grands yeux ternes, avides de mon récit.
Je passai une main froide sur ma bouche, me frottai les yeux, m'étalai sur le dossier de ma chaise avant de revenir sous la lumière, entre ces trois visages aux expressions si différentes : l'intérêt silencieux du docteur Herveert, qui retenait à grand peine ses questions, Alec Seerf calme et attentif, et elle... doucement timbrée.
Je commençai.

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