samedi 1 décembre 2007

The Time Bishop (Part1)

Erreur:

Erreur du programme


Veuillez redémarrer votre station de travail


Erreur:

Erreur du programme


Veuillez redémarrer votre station de travail


Erreur:

Erreur du programme


Veuille_


Hank ne laissa pas le troisième message d'erreur s'afficher en entier. Exasperé, il pressa le bouton Reset de l'antiquité qui lui servait d'ordinateur.

Trois jours. Trois jours qu'il essayait de réparer cette foutue bécane, et qu'il n'arrivait à rien d'autre qu'afficher ce foutu message sur son foutu écran. Un écran plat vingt-quatre pouces dernier cri, branché sur cette ridicule boîte à chaussures décorée de diodes clignotantes comme une soucoupe volante... Il y avait là une espèce d'ironie détestable.

Hank termina son quatrième café de la matinée, et alla se dégourdir les jambes. Enfin, « dégourdir » est un bien grand mot : enfermé dans un appartement miteux, sombre, crade, presque enterré sous terre, il n'avait pour lieu de promenade que la pièce principale et la minuscule cuisine, plus crade encore que le reste. On lui avait laissé assez de nouritture et de matériel pour pouvoir travailler en autarcie totale jusqu'à aboutissement. Ses « employeurs » avaient été on ne peut plus clair : il ne devait pas sortir de là tant qu'il n'aurait pas réussi à tirer de l'antique calculateur les informations dont ils avaient besoin. Pas un pas dehors, pas un coup de fil, pas une visite avant l'accomplissement de sa part du travail. Et plus ça allait, plus il avait l'impression qu'il ne verrait plus jamais la lumière du jour...

L'ingénieur posa un regard implorant sur l'ordinateur trônant sur son bureau. Eventré, ses tripes répandues devant le clavier, il restait insensible aux tortures que lui faisait subir Hank. Ce dernier avait désencrassé la carcasse et les circuits, changé presque toutes les pièces non porteuses de données, ressoudé ou remplacé certains fils dévorés par les rats... Mais rien à faire, rien n'avait changé dans le message d'erreur affiché à la moindre pression sur uen touche du clavier.

« Pourquoi tu me fais ça, dis... ? C'est à moi que t'en veux ? Je t'ai pas fait chier, moi, j'ai rien à voir dans cette histoire ! Je ne suis qu'un professionnel qui fait son travail... soupira Hank. Puis il se reprit : Tu touches le fond mon vieux, non seulement tu parles à un ordinateur mais en plus tu lui mens. »

Hank marcha jusqu'au mur et regarda par la fenêtre : un mur de briques se trouvait de l'autre coté, mais des trente derniers centimètres en haut filtrait la lumière du jour, la lumière de la rue. S'il était vraiment déséspéré, il pourrait toujours s'enfuir par cette issue, mais il lui faudrait encore briser la fenêtre, qui était condamnée.

Un 'tilt' sonore retentit. Hank mit un instant à réaliser que cela venait de l'ordinateur. Ahuri, il se précipita vers son bureau pour regarder l'écran.


>Bonjour.


Hank contempla ce mot avec une perplexité incrédule pendant quelques secondes. Puis il s'assit lentement sur sa chaise et approcha ses mains du clavier. Il les referma, les frotta l'une contre l'autre, cligna des yeux plusieurs fois. Puis il tapa un mot, et appuya sur Entrée.


>Bonjour


A peine une seconde plus tard un autre message apparut en dessous des deux autres, accompagné du même 'tilt' :


>Êtes-vous Hank Nolan ?


Le dos de l'intéréssé se raidit, ses yeux s'écarquillèrent. Il ouvrit la bouche, mais se contenta de penser :

« Bon sang, qu'est-ce que c'est que ça ? »

Il vérifia la connectique : seuls l'alimentation et l'écran étaient branchées sur l'unité centrale. De toutes manières, il ignorait s'il y avait seulement une prise téléphonique dans cet appartement. Il jeta un oeil dans la carcasse éventrée, avant de se demander ce qu'il croyait pouvoir y trouver...

« Il y aurait une carte Wi-Fi là-dedans ? Non, je l'aurais trouvée en décortiquant la bête... Un programme d'intelligence artificielle peut-être. »

Un 'tilt' retentit à nouveau.


Nous manquons de temps, Mr Nolan.


Il songea qu'il ferait mieux de prévenir tout de suite ses employeurs et leur demander quoi faire. Mais la curiosité l'emporta, et il choisit de poursuivre l'échange pour tenter de déterminer s'il s'agissait ou non d'un programme.


>C'est moi. Qui êtes vous?

>Cela n'a aucune importance pour l'instant.

Vous êtes en danger.


« Je vais faire une connerie si je continue... Allez, je les apelle. »

Il prit à côté de l'écran le téléphone sans touches et décrocha le combiné. Le numéro automatique se composa, et la première sonnerie retentit.


Reposez le combiné Hank


Son sang se glaça dans ses veines. Deuxième sonnerie. La pièce était silencieuse, vide hormis lui-même, son bureau et ce qui lui servait de lit. Nulle part où son interlocuteur eût pu se cacher. En haut de la fenêtre, on voyait passer les formes floues des jambes des piétons. Sa main gauche s'agita maladroitement sur le clavier. Troisième sonnerie.


>Ou êts vosu ?

>Reposez-le, il en va de la vie de votre fille


La quatrième et la cinquième sonnerie retentirent sans que Hank ne bouge un muscle de son corps. Tétanisé, il ne savait plus que faire.


ainsi que de votre soeur. molly et agatha courrent le même danger que vous

et que moi


A l'autre bout du fil, quelqu'un décrocha.

« Allô, fit la voix grave et rauque d'Aaron Ketton.

Les yeux rivés sur les dernières lignes de la conversation, Hank réfléchissait à toute allure sans parvenir à formuler une pensée claire.

- Allô, Nolan ? C'est vous ? Vous avez trouvé quelque chose ?

Hank écarta le combiné de son oreille et le regarda, bouleversé et indécis.

- ALLO ! Nolan, ne croyez pas ce qu'il v...

Hank raccrocha d'un geste si brusque qu'il manqua casser le combiné.


>Je vous préviens que si vous êtes en train de vous payer ma gueule, vous allez le regretter. Dans quelques secondes, ce téléphone va sonner, et si d'ici là vous ne m'avez pas donné d'excellentes raisons pour ne pas décrocher, je répondrai aux questions de mon employeur avec la plus grande franchise qui soit.



~~~~

Bon je sais c'est pas très original, et mon perso a l'air un peu nouille parfois, mais j'espère que ça vous a plu... ^^ Je sais ABSOLUMENT PAS de quoi pourrait être faite la suite, donc pour éventuellement continuer, euh...

Edit : Mille mercis à Eilraet, qui accepte que je fasse de son expression brevetée (enfin presque) le titre de mon machin. Bisous !!!

samedi 6 octobre 2007

Cavalcade

Bonjour à tous les petits amis,

Ce matin en cours de « Théories de la Communication » avec Paulot (ou Marcel) (c’est le prof), Zeffyr et moi nous truinions fort les maracas. Le cher enfant prit alors une feuille sur mon calepin et y plaça cinq croix, dont quatre fléchées. « Tu pars de là, et tu vas là. Allez, grouille. » Il me dicta alors des mots piochés au hasard dans le discours de Marcel (Maarceeeeeeeellll !!! \o/ \o/ \o/), ou simplement sorti de sa grosse tête poilue. A ma charge de les recopier fidèlement en suivant la voie qu’il m’avait tracée. Le hic étant que je décidai de dériver quelque peu entre les étapes, pour allonger un peu la balade… Ca a donné ça.


« Hydrocompulsif » (mot dont le pauvre Zeffyr tomba éperdument amoureux, en fut-il l’inventeur) sonna le glas du cours, et je poursuivi l’entreprise à la BU, seul contre tous : Zeff’ avait abandonné le poste, et je dus trouver les mots moi-même. Ca s’approchait de l’écriture automatique en fait, en encore plus déconstruit… Souvent des mots seuls, parfois de courtes expressions, mais quelques véritables bouts de phrase (authentiques !) sur la fin. J’ai pensé à proposer ça pour le concours d’écriture d’Arkalibredouze, mais bon… Chais paaaaaaaasss… J’verraaaaaaiiiii…

Les croix directionnelles de Zeffyr se trouvent au niveau des mots Codage, remprends, bruit, texte, Rire.


Codage base du je remprends (il semble que j’aie subitement changé de mots EN COURS de mot…) face anglais egalement un peu emilien et qu’on GG bruit [c’est à ce moment que j’ai écrit univoque et facile en travers de mon chemin, dans l’idée de reprendre cette voie plus tard] auteur texte signification guatemala appareil micro organe signal irreversible récépteur métalinguistique révérsible d’articulation mathématique moins fois gras (oui, là j’ai certainement mal compris l’intention de mon dictateur, mais bon, dans l’ivresse du moment… :roll:) sortir sale con bite hydrocompulsif Uruguay arriviste téléphonambule arme à l’épaule armaada meuble en kit pourquoi terre foutre gigantesque esprit vent funérailles univoque facile élécrique funeste élégan,t lugubre d’enfer sans argent mais arrieré poussière Melchior désir moches mécréants téléscript foutu fol folamour amour fou Céline arraché terminer hacher tyrex pur fidèle imparfait sans goût sans rien même fut tombé décadence gouffres oubli terrrrrreur illusions réalité anathème souffrance oubli science déléthère amorphe jamais réducteur à la vie doute ou pas vagabonder fin guerre poulouchard! (super kassdédi à un petibonum qui se terre tout en bas de l’Hexagone pour pas qu’on le voie… :mad:) étudier les pierres incertain sans doute affligé funambule des mots green foutu sans cœur incapabbles non démener circonstances poursuivre se dépasser oublier rentre-dedans boire un café en terasse et lui parler de ses yeux OHNON! égaré chemin retrouver infatigable remontée des abysses soleil apparition soudaine rire déployer ses ailes jouer nuages sans cesse sans reproche sans argent mais y’en a bien dans mon village je crois qui crient pour les fleurs qui fanent au bord des chemins OUBLIER LA TERRE moderne finir peut-être ? Non, on fait encore un tour de ce côté histoire de fuir cette image du néant & sa pureté famélique espoir d’un autre ciel douter mais… Rire.


Tenez, un autre texte dans la veine de ceux de l'autre jour : écrit à al va-vite, sans queue ni tête, juste pour le plaisir d'écrire et de créer un univers éphémère, peut-être le point de départ d'un projet plus ambitieux ! J'ai décidé d'appeler ces petits textes mes Orphelins. Celui-ci n'a pas de titre.
(je rappelle que les Orphelins présents dans le billet "Quelques textes" sont à peu près aussi longs que celui-ci, donc c'est vraiment de l'ordre du lisible, ET COMMENTABLE ! Brdl !..)

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« Vous croyez-vous si malin que ça, Alfred… ?
– Oh oui, mon Père… Vous n’avez pas idée. »
L’enregistrement s’arrêtait là. Un peu plus de huit secondes, mais il avait suffit à me rendre le dénommé Alfred terrifiant. Mon père l’écoutait en boucle, tandis qu’il travaillait. C’est peut-être la raison pour laquelle je haïssais son travail, et finis par haïr l’homme. Oui, mon père m’inspirait une autant de haine et de peur que son maudit enregistrement. Il le fit écouter un jour à un ami du nom d’Alfred, que j’avais eu la malheur d’inviter à la maison . Le pauvre ne sut comment réagir autrement que par un grand éclat de rire forcé. Je cessai depuis ce jour de le fréquenter.
Le 4 septembre 1973, j’étendis la mesure à mon géniteur. Il ne me retint pas. Et tandis que je m’éloignais sur la route, j’entendais encore le phonographe résonner derrière moi :
« Vous croyez-vous si malin que ça, Alfred… ?
– Oh oui, mon Père… Vous n’avez pas idée. »
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mercredi 3 octobre 2007

Commenter n'est pas truiner (bis)

De trois choses l'unes :
  • Soit vous vous payez tous ma gueule
  • Soit je parle dans le vide
  • Soit j'ai VRAIMENT un GROS problème technique, à la fois avec les commentaires et ma boîte mail
...Ou alors, peut-être simplement que Querdal. Aussi.

samedi 29 septembre 2007

Commenter n'est pas truiner

Je crois que le système de commentaires de Blogger truine un peu ; auriez-vous l'amabilité, à titre de test, de laisser choir un commentaire quelconque sur ce billet ainsi qu'un courriel à cette adresse, afin que je puisse comparer les résultats sur un certain nombre d'éléments et constater l'étendue des dégâts ? :)

vendredi 28 septembre 2007

Quelques textes

Salut à tous les copinous !
Ajourd'hui j'ai décidé de vous présenter quelques textes écrits récemment ! Il s'agit tout d'abord de ce qu'on pourrait appeler une trilogie, puis un quatrième steak indépendant. Ne bugguez pas sur les titres, je les ai choisis à l'arrach' aux moments d'enregistrer les fichiers (c'est également le cas des noms de personnages dans les deuxième et quatrième textes) Ils sont assez courts (une quinzaine de lignes pour les deux premiers et le dernier, et trois pages pour le troisième), donc ne vous gênez pas pour les lire hein ! :)
Je tiens à remercier Eilraet qui a eu la gentillesse d'héberger tout ça sur son site :)


Tout d'abord, Opérations a été écrit le matin du 7 août dernier (le même matin que Mon seul rêve et un troisième texte que je ne tiens pas à publier). J'étais alors au boulot, mais l'idée m'est venu brusquement et j'ai eu peur de la perdre si je n'écrivais pas immédiatement. Mais le personnage de Soixante, et plus généralement le concept des personnages aux noms de chiffres n'étaient pas nouveaux.
J'ai dressé par la suite une liste de personnages, et ai esquissé l'histoire générale... Mais je ne peux pas assurer que je continuerai un jour. Faut voir.

Hey Tony a vu le jour environ une semaine plus tard, de la même façon. Je n'ai pas du tout l'intention de le poursuivre.

Le fou et l'enfant a une genèse un peu particulière... Le 27 août au soir, j'étais en train d'écrire ma réponse à un mail d'Alecto (c'est pas le genre de trucs qui se fait en cinq minutes, hein...) quand la nécessité de me sustanter interrompit mon labeur. A la fin du repas, j'avais en tête la scène du début de ce texte : les deux personnages et demi, la situation qui les oppose... De retour à mon clavier, j'écris tout ça directement dans le mail, sans transition, me disant que ça n'excédera pas quinze ou vingt lignes. Et puis il s'est passé... Ce qui s'est passé. Sorties de ce contexte, certaines répliques perdent de leur sens, mais je n'imaginais pas vous livrer Opérations et Hey Tony sans cet ultime (?) opus.
J'utiliserai peut-être à nouveau le personnage de Maître-Antoine (oui, c'est comme ça qu'il s'appelle, j'aime bien ^^). Faut voir, comme qui dirait.

Selleni dee Sempre est plus récent : je l'ai écrit hier soir, dans un bus bondé de lycéens braillant, jaquetant, futilant... J'ai peine à croire que j'appartins jadis à ces légions démoniaques. Ah, et il pleuvait dehors, le ciel était gris et moche : ça a peut-être conditionné l'inspiration qui m'a soudain fait attraper bloc et stylo pour étaler un pâté résolument illisible, allez savoir...

dimanche 23 septembre 2007

Reminescences (& autres lugubres emmerderies)

Vendredi 21/9, 23h44 :

Un souvenir de mon enfance vient de remonter subitement dans ma mémoire alors que j'essayais de trouver le sommeil (en vain, vous vous en doutez).
C'était au début d'une des premières séances de cinéma dont j'aie le souvenir (je devais avoir dix ans), où j'étais seul avec ma petite soeur (neuf ans). Entre la bobine des publicités et celle(s ?) du film, le projectionniste intercallait un écran blanc légèrement aveuglant d'une minute environ. A ce moment, j'ai assuré à ma soeur, certain de ma connerie, qu'il s'agissait d'une ruse du machiavélique Walt Disney pour altérer notre perception des détails visuels pendant les deux heures suivantes, et nous empêcher de remarquer les imperfections du film. Je lui ai donc conseillé de suivre mon exemple et de se protéger les yeux de la main, au nom de la Vérité, de l'Art, du redressement de torts et du contrôle-qualité. Ce à quoi elle me répondit qu'elle préferait fixer longuement l'écran blanc et ainsi s'éviter le désagrément de détails fâcheux qui lui gâcheraient la séance (bon on avait neuf et dix ans, hein excusez-moi si je romance un peu). Plutôt l'ignorance satisfaite, que l'érudition ronchonnante. Sa réponse m'offusqua véritablement, et donna une vigueur rageuse à mes convictions chevaleresques.
Et depuis...

Oui, je crois que c'est depuis ce jour que pendant et après chaque film, série, bouquin ou autre, je pourris mon plaisir (probablement) et celui des autres (assurément), mais aussi démonte comme un Chakkal tout l'auto-croûtage de l'auteur (;)) si je le connais, au moyen de mes mille et une remarquesagaçantes sur des PUTAIN DE DETAILS insignifiants au commun des mortels.
Oui, au fond, c'est sa faute. :D


Section Skyblog :
Quelques heures avant d'écrire cette note, je me suis rendu au Livre sur la Place, grande manifestation littéraire de la rentrée, pour y rencontrer Boulet. J'y suis allé tard, mais il y avait quand même pas mal de monde dans les allées. J'ai survolé en vitesse quelques étalages intéréssants (j'avais peur de manquer de temps avant la fermeture) et suis tombé, à ma grande surprise, sur Martin Vidberg !! J'ai cédé à la tentation pour lui acheter son Journal d'un Remplaçant, que j'avais déjà lu en ligne un an plus tôt. C'est un monsieur très sympa qui ne ressemble pas du tout à une patate (j'ai presque été surpris oO), avec qui j'ai patatopapoté de blogs BD (essayez de le prononcer trois fois très vite en machouillant une carte graphique, tiens) tandis qu'il me truinait en patatoïde. Il avait l'air un peu perdu dans ce monde littéraire où il n'en connaissait pas grand (de monde). Une jeune femme très séduisante, fluo-rousse avec un grand chapeau de vache est venue lui parler comme s'ils étaient vieux potes alors qu'ils s'adressaient la parole pour la première fois ; il paraît que c'était Laurel, que je ne connais encore que de réputation.
J'ai eu tout juste le temps ensuite de faire la queue devant le stand de Boulet pour faire dédicasser un Miya : je lui ai demandé un "raptor sexy", qu'il a sacré "dessin le plus improbable de la journée" ^^ En vrai il ressemble beaucoup à celui qu'on voit sur son blog, même si je l'imaginais plus jeune. (Il a 32 ans ; je le sais car la truineuse de service de ce stand n'arrivait pas à le tutoyer : "Bon, t'as quel âge ? - 20 ans ! - Et moi 32 ! Tu vois, ça fait que douze ans d'éc... Ah non, c'est vrai que ça fait un peu beaucoup." ^^) Quand il a eu fini, je l'ai remarcié, tout ça, j'ai pris mon bouquin et je suis parti. Puis, arrivé au niveau des portes, j'ai ralenti le pas... Je me suis presque arrêté : "Merde... J'ai pas payé... <>__<> Je fais quoi ? J'y retourne ? Je vais pas y retourner quand même ? Je vais pas ne pas y retourner quand même ?" J'ai pris mon respect du travail d'artiste à deux mains, et j'y suis retourné \o/


Le Journal c'est drôle, touchant, ça sent le vécu au jour le jour itou itou, on en apprend beaucoup sur un métier qu'on croit tous connaître, BREF, C'EST BIEN. Le Miya, c'est plus compliqué (à juger) L'humour est simple, très simple, voire simpliste, certains gags sont ultra-éculés... Mais l'absence de texte conditionne certainement cette simplicité. La manière de faire passer les idées sans le moindre mot (hors des passages de narration) est à cet égard assez intéréssante. Mais ça ne m'empêche pas de me dire que ce bouquin est surtout destiné aux petits... D'un autre côté, les situations et les images sont souvent assez gores ou demandent une certaine connaissance des stéréotypes des BD, films ou jeux vidéo actuels, et je ne crois pas que le passage Dont Vous Êtes Le Héros (excellentissime, ça XD) soit à la portée desdits petits.

Le lendemain matin, vers dix heures moins dix (le Livre ouvre ses portes à 10h) je croise à la sortie d'un hôtel un roux d'une trentaine d'années dont la trogne me dit très très quelque chose. Bon, je truine, je truine, je truine... Puis je me lance : "Mon... Monsieur Boulet ?"
C'était lui ! Il était un peu oO mais il a fini par me remettre quand je lui ai parlé du raptor sexy. Il allait partir, et puis je lui ai demandé si je pouvais le prendre en photo, sur fond d'un grand bâtiment nancéien (c'est pour me la péter genre "J'ai tapé la tchatche à Boulet en dehors d'un festival, ouais mec j'chus comme ça oim"). Je vous la mettrais bien, mais je sais pas comment faire migrer la photo d'un portable vers un PC, et surtout je ne sais pas s'il serait d'accord pour que je colle sa tronche sur ce blog.

Ah, et sinon j'ai brisé de longues années de silence sur mon poste de radio en m'achetant deux albums... de musique. Oui. Le sacre des Lemmings, de Tété (it roxx môlle, môlle môlle môlle), et L'ange de mon démon, de Ridan (à écouter quand vous êtes pris d'un soudain excès de moral). Pis l'intégrale de la Saison 2 de LOST, pis celle de Peter Pan par Loisel, pis les trois albums de Cosmonautes du Futur, de Manu Larcenet, pis un lecteur DVD pour mon PC nancéien... Raaaaaahhh, c'est cool d'avoir du blé... :D (je sais que le jour où j'en aurai vraiment besoin je m'en voudrai à mort, donc je profite du moment où j'ai encore la connerie nécessaire au gaspillage, ou l'innocence, comme vous voulez)
Edit : J'allais oublier : je me sépare enfin de toutes les merdasses werberiennes qui encombraient ma bibliothèque depuis huit ans, et ce sans raison depuis deux ans. \o/

mardi 4 septembre 2007

Troque badge magnétique contre clé des champs

« M. le Directeur ? Excusez-moi de vous déranger ; je venais vous dire que je vous quitte.
- Ah ? Euh... D'accord, vous partez ! Je veux dire que vous avez fini votre contrat ce soir ?
- C'est ça :)
- Alors, vous avez eu le temps de finir votre travail ?
- J'ai achevé à la dernière minute, après avoir cru toute la semaine que je n'y parviendrais pas.
- Bien, bien... Mmes B., P. et W. m'ont confié l'entière satisfaction qu'elles avaient eu de vous... Elles ne vous ont pas trop maltraité ?
- Non, non ça va (rires) A vrai dire, je suis très content d'avoir pu travailler chez vous, ce fut une première expérience professionnelle intéréssante et instructive sur le monde du travail, le monde de l'entreprise et le domaine de la communication.
- Vous savez, pour avoir vu dans les années passées de nombreux jeunes à qui l'ont donnait des emplois saisonniers totalement abrutissants et en désaccord complet avec leurs compétences personnelles, je mets un point d'honneur à ce que les saisonniers qui travaillent ici soient traités comme des employés à plein temps, avec le même respect et la même attention à leur épanouissement personnel...
« J'ai demandé à votre père ce qu'il en était de vos impressions sur ce mois passé chez nous, et il m'a dit que vous lui aviez fait des retours très positifs.
- C'est exact, Monsieur.
- Me voilà rassuré ! Eh bien, il me reste à vous souhaiter une bonne continuation... Et utilisez à bon escient les ... € et quelques que vous toucherez bientôt ! (rires)
- Au plaisir de vous rencontrer à nouveau, Monsieur P.... Au revoir ! »
-clac-


Sinon, je me suis accordé la petite folie d'un sac estampillé BashFR pour frimer à la fac cette année... :) J'ai jeté mon dévolu sur le dernier article de la gamme Comboutique du site, que voilà. 25€ la bête, moins la réduc' du code BASHFR, plus les frais de port, ça fait du 28€, le prix d'un sac en magasin quoi. La livraison est rapide, mais une fois qu'on a ouvert le paquet, la déconvenue : le logo a l'air moins grand que prévu, le sac est plutôt petit, n'a pas de structure un tant soit peu rigide (--> bouquins tordus), un seul compartiment à l'intérieur (sur le site ils marquent "multi-compartiments", mais ils parlent des petites poches qu'on trouve sur le rabat >__>), le fond n'est pas renforcé (--> dans deux, trois mois il est mort), et la bandoulière glisse trop facilement donc on se retrouve rapidement avec le sac sur les genoux ("Mamaaaaaannnn, tu peux m'faire une couture ??"). Moralité : on souligne une quinzième fois en rouge la note "Ne plus acheter par correspondance".



Mais bon, le logo est quand même stylé pour faire sa petite pub dans Nancy, et récolter les regards entendus des connaisseurs ^^ Donc je vais le garder jusqu'à ce qu'il rende l'âme. Puis merde, 28€ quoi... >__>

Ah, et puis le BoDoï n'a simplement rien à foutre là, mais ce me semble stylé de lire des mags BD, donc "Moâ Je".

mardi 28 août 2007

Morne auto-dafé


Depuis un mois je travaille à RTE, une filiale de EDF (c'est eux/nous qui s'occupent des grandes lignes qui vous permettent de lire ces mots sur votre ordinateur... Il y a dans ce grand bâtiment, quelque part, un bouton ON/OFF qui peut mettre dans le noir la moitié du pays, et faire truiner pas mal quelques uns de nos voisins... Sympa hein ?), en tant que mousse de bord : je fais tout ce que personne d'autre ne veut faire parce que c'est trop laborieux/pénible/innintéréssant/fatiguant... On dirait pas comme ça mais en fait j'ai pas à me plaindre, pour un boulot d'été c'est un superbe houleau ! D'autres ont eu moins de bol.
Bref, depuis deux jours je suis au sous-sol du bâtiment, aux archives du service Communication. On me demande de vider quatre armoires de tout leur vieux bordel pour pouvoir les remplir de neuf bordel. Pour ça, pas de problème, en une demi-heure j'aurai tout balancé dans les containers et on n'en parle plus. Que nenni mon brave, me dit-on... Chez EDF, on voit à l'écologique ! Ces archives sont toutes de papier, carton et plastique mêlés, et en vue du bon recyclage de ces matériaux, il me faut trier le tout. Je vous dis pas la descente de gueule. De plus, les secrétaires ne veulent pas voir partir tous les classeurs, pochettes et fichiers encore en bon état, réutilisables, et me demandent donc de mettre de côté tout ce qui n'est pas trop abîmé. Mazette... La petite demi-heure de boulot s'est transformée en deux jours de tri on ne peut plus gavant, debout devant des containers à égrainer des classeurs et des classeurs... De temps en temps, quelqu'un pase dans le couloir... "C'est qui se type ? se demandent-ils sans doute. Hey mais il a l'air de truiner sacrément..." "MANDIEUX OUI DUCON, JE N'TE L'FAIS POINT DIRE !!!"

C'est tellement lobotomisant qu'à un moment je me suis dit "Hey, ça doit bien faire une demi-heure que j'ai pas pensé" Alors je parlais tout seul, j'interprêtais des personnages de ma composition dans des monologues grandioses, avec moi-même et les bacs à ordure pour seul public. Je donnais aussi la réplique à des comparses invisibles, j'ai fait des scènes d'action avec effets spéciaux à base de cartons et de listings lancés dans tous les sens... Je faisais un bordel pas possible, j'espère que personne ne m'a entendu... Gloire au Scénariste, chaque fois que quelqu'un passait je faisais exactement ce que j'étais sensé faire, soit trier tranquillement mes machins en sifflotant insouciamment.

J'ai vu passer toute la mémoire d'une entreprise... Enfin, un bout quoi. De la Comm' seulement. Puis j'avais des scrupules à trop m'apesantir sur la lecture, vu que mon rythme de travail devait suivre. Mais j'ai vu passer des tonnes de compte-rendus de réunions, de communiqués de presse, de plaquettes d'information aux différents stades de préparation (sans Publisher, triple buse ils truinaient bien les pauvres), des brochures, des catalogues, des revues, des gigantesques paquets de listes de noms, de la paperasse de préparation de colloques, de tables rondes, de conférences, d'assemblées, de conseils... Beaucoup de trucs sur l'information du public, la sensibilisation à la sécurité... Notamment sur l'après-Tchernobyl, c'est impressionnant tout ce qui a été fait pour rassurer les gens sur la situation du nucléaire en France, en conférences, interviews, publications... Ou sur le passage à l'informatique dans les bureaux : il fallait expliquer aux néophytes l'utilité de l'informatique, du minitel, d'Internet... Des choses qui aujourd'hui nous apparaissent au-delà de l'évidence étaient à l'époque hallucinantes pour le commun des mortels. J'ai eu l'impression de tenir un bout de la ligne du temps entre mes mains. Puis de la jeter aux ordures.
Des trucs dont on se demande quel est le con qui a eu l'idée de les archiver. J'ai jeté des centaines, probablement deux milliers de photos de sorties de service, à se demander ce qu'elles foutaient là... J'en ai regardé pas mal avant de les jeter. J'avais l'impression de regarder des photos de Marmot'rando, sauf q'uil y avait plein de gens que je connaissais pas et qu'ils s'habillaient comme des cons.

J'ai pu sauver quelques trucs, trois fois rien... Une BD qui m'a bien fait rire, et une photo (août 92, c'est marqué derrière) que j'ai trouvée vachement bien, pour un peu je l'aurais postée sur FenX dans la catégorie "archives déterrées parlessoinsduposteurdoncc'estpasvraimentduspamnon ?... Non ?", manque de bol je l'ai pas trouvée.

Il y avait aussi des photos impressionnantes de la centrale de Tchernobyl après l'explosion, mais
1. elles étaient trop grandes pour passer discrètement dans ma poche
2. ça se trouve c'était secret défense
3. ça se trouve c'est des duplicatas de photos qu'on peut trouver partout sur le Web

lundi 27 août 2007

Marmot'rando

C'était cool ! Du 19 au 30 juillet dernier, nous avons arpenté les chemins de Compostelle avec la Marmotte au petit complet (bah oui) ! Vraiment fun, plein d'excellents souvenirs ! A refaire ! (autre temps, autre lieu, autre amiance, activité, pourquoi pas d'autres gens (je veux dire... en plus de ceux là !), mais à refaire)
Je vous laisse avec les photos d'Arkan et Alecto.
Si vous avez accès à cette page, je vous sugère la lecture de mes commentaires :) (le 12e post sur cette page, vous ne pourrez pas le rater !)

lundi 2 juillet 2007

Mon engagement politique... oui !


J'ai décidé de m'engager politiquement. Oui, le monde a besoin d'un nouveau souffle d'idéaux purs, tournés vers l'avenir et la prosperité de notre societé, de notre pays, de l'Humanité... Aujourd'hui, par ce billet, je me proclame officiellement membre de la... [louquez le logo au-dessus, là... pas moyen de le coller dans le texte] Je connaissais le parti de nom, et de vue (du logo), mais je ne connaissais pas le concept. Cherchant à féliciter de façon imagée la tactique de Mata, je suis tombé sur la page en lien image, et ai lu le topo, piqué par la curiosité. Ce bien cher Manu Larcenet, dont j'entends parler de droite et de gauche depuis quelques années, sans l'avoir jamais lu je cro(ya)is, formule de façon tout à fait claire et précise mon sentiment quant à tout ce à quoi les gens normalement constitués portent généralement une grande attention, je vous passe la liste.
En un mot, Ràf. Vous avez certainement raison et les straight-edge sont certainement des gens très bien dont l'engagement est nécessaire à la bonne marche de la démocratie... Mais je m'en fous. Je l'ai déjà dit et je le repète, si un jour je fais de la politique, ça sera au poing américain, et analement s'il vous plaît. Comprendra qui pourra.
J'ai également retrouvé sur le blog de Monsieur Larcenet une BD que j'ai lue il y a quelques années, et que j'avais tout bonnement adorée : Les Cosmonautes du Futur. Non seulement c'est lui qui a fait les dessins, mais il y a une suite ! \o/ Deux, même. Moi qui croyais qu'ils s'étaient arrêtés là... Je sais maintenant ce que je vais faire de mon fric, dès que j'en aurai (vive les boulots d'été) : les trois tomes de Les Cosmonautes du Futur, puis l'intégrale de Peter Pan de Loisel. Ouais. Je commence à comprendre le sens de l'expression financière "ça part vite"...

Au fait, ça y est, j'ai fini "Querdal"... Ceux qui sont intéréssés, demandez-le moi par mail ou MSN. J'ai aussitôt enchaîné avec l'écriture de "Naissance", mais je me suis vite retrouvé confronté à une giga-incohérence que je n'avais pas remarquée jusqu'alors, et pourtant à la racine de l'existence de mon perso. Ne sachant comment la résoudre, réchignant à refondre complétement le scénar de cet épisode pourtant vieux de plus de deux ans dans ma tête, je ne sais trop que faire... Pourla troisième fois, j'ai baissé les bras devant la tâche. Querdal retourne dans les cartons... J'espère que je m'y remettrai rapidement... Pas comme les autres fois.

Tchao-tchao bye les publicots.


Edit : Yabon, yatrèsbon ^^

vendredi 22 juin 2007

Woody et moi

Ecrit ce matin dans le bus (en partie) :

Je suis intimement conrsuadé que Woody Allen est un artiste formidable qui a énormément apporté au septième art durant sa vie, quand bien même je ne me souviens pas avoir jamais vu un seul de ses films : sa réputation le précède. Bien sûr, je ne compte pas me borner à cette conclusion de sombre con, et attends que son oeuvre soit définitivement achevée pour m'y attaquer. Un seul moyen d'être sûr qu'il ne fera pas d'autre film après le dernier : attendre qu'il crève. Ainsi, je pourrai considérer l'oeuvre entière de l'homme sans avoir à me soucier des rebondissements à venir, ni des éventuels reniements qu'il pourrait faire sur ses propres prouctions. Lire un auteur des temps anciens, ça a quand même vachement plus de gueule que de lire du contemporain non ? Je suppose que ça marche pareil pour le cinéma. Il n'y a qu'à voir comme la cotte de popularité d'un artiste, quel qu'il soit, grimpe en flêche après sa mort : il devient subitement la plus grande perte de la sphère culturelle mondiale des vingt dernières années. Avant le prochain, évidemment. Un de mes professeurs disait qu'un artiste gagnait beaucoup plus à être mort que vif ; mieux encore, suicidé. Le suicide était selon lui le meilleur choix qu'on puisse faire pour une carrière réussie dans le show-biz. Paix à son âme.
Mais revenons à notre objet : quand les autres fans de Woody Allen apprendront sa mort, ils seront abattus et certains même pleureront, tandis que de de mon côté je serai aux anges, et mon DVD-club aussi. C'est ça, la Positive-Attitude ! :)

Go there !

samedi 16 juin 2007

Abécédaire

Fait il y a un certain temps déjà... (disons six mois), mais ce genre de trucs ça ne s'actualise pas. Et puis, je ne pense pas que mes réponses seraient très différentes si je le refaisais aujourd'hui.

A : Alastor (dans Harry Potter) ou Alinoë (dans Thorgal)
B : Betelgeuse
C : Connerie intense, essence de ma vie
D : Dali
E : Energies
F : Flibusterie
G : Goguenard
H : Htkc, le démon de la boulettitude qui me pousse parfois à sortir ce type de citation culturelles
I : Ignition, un mot anglais dont j'ignore le sens mais que j'aime bien (vous pouvez vous abstenir de m'envoyer la traduction par mail, j'ai un dico à 20cm de ma main gauche mais je ne m'en servirai pas)
J : Joallier
K : K.
L : Lové (comme un serpent)
M : Marmellade de champignons
N : Natural born killer
O : Orgasme dans l'homicide
P : Putride, Pietre et Puant (Palyndrome, aussi)
Q : quantique (physique ; je ne sais pas ce que c'est non plus, mais je trouve ça effrayant)
R : Radiohead (c'est pas le nom d'une radio, ça d'ailleurs ? J'me sens bien con, là...) (edit : j'ai appris qu'il s'agissait en fait d'un groupe de rock... Ben je me sens encore plus con, voilà :))
S : Salopette, voire Saperlipopette
T : Torride tornade de tetraèdres tordus par la- TATATAAAA... TATA TATATAAAAMM....
U : UV ?
V : Virile et velu, mais point vénal
W : Wing (ça, merci, je sais ce que ça veut dire)
X : Xermaménil... Un patelin près de chez moi... Bah oui, oui je sais... :(
Y : Ystwar
Z : Zzzzzzzébraaaaaa !!!!!

vendredi 15 juin 2007

Questionnaire de saison

Quatre emplois dans ma vie:

Héhé... pour ça il me faut me tourner vers le futur : "jeune-à-tout-faire" au service Communication de RTE (de EDF), journaliste chez Jv.com, écrivain indépendant et Chasseur (dans Dofus :P)

Quatre films que je regarderai encore et encore:

Avril, Fargo, Une Nuit en Enfer, Les Contes de Terremer

Quatre endroits où j'ai vécu:

Benney, Benney, Benney et Nancy. (ouais.)

Quatre émissions/séries TV que je regarde:

Heroes, Prison Break, Lost, le JT parfois.

Quatre lieux où je suis allée en vacances:

Pour ne garder que les plus mémorables : Angers (St Barth), Bordeaux (Le Porge), Guadeloupe (sais pu), Concarneau (Le Raguénec ; pas sûr du nom)

Quatre choses que je fais sur le net:

Discuter, lire, commenter... porner.

Quatre mets que je ne mangerais pour rien au monde:

"pour rien au monde" ? ben, rien. Mais que je n'aime(rais) pas manger : courgettes, endives, coeurs de palmiers, gateaux tout dégoulinants de créme, de pâte, de biscuit, de sucre et d'autres dégueulasseries hétéroclites dont la plupart des gens rafollent. >__>

Mes quatre plats favoris:

petit salé aux lentilles, blanquette de veau au riz, tartiflette, tarte à la rhubarbe (qui a dit "plats pour les manger" ?).

Quatre endroits où j'aimerais être en ce moment:

A Angers, à Vittel, dans ses bras (si par hasard vous savez à qui "ses" fait référence, merci de me le faire savoir), à l'endroit le plus profond possible des océans que comptent la Terre (aucun rapport avec les hydrocarbures)

Quatre personnes qui selon moi me répondront:

Ark, Al, Jaly, Eily

Quatre personnes qui me feraient une agréable surprise en répondant:

You*4.

Pensée du jour

Dans le petit village qui m'a vu grandir et dégénerer jusqu'au consternant résidu humanoïde dont vous avez ici-même un splendide aperçu, la population bovine natale est quantitativement supérieure, en nombre d'individus, à la population humaine.
En gros, dans mon patelin y'a plus de vaches que d'habitants.

(oui oui, c'est tout, vous pouvez partir maintenant. Allez, ouste !) (ou laisser un comm, si vous n'êtes pas une sacrée putain de grosse huître chevelue)


(écriture manuscrite du bidule de Quiks dont je vous parlais l'autre jour, bouclée. Maintenant, va falloir se mettre à "l'ornement"... -__- Ca va saigner ça va saigner, je vous dis !! Je crois que je vais me résoudre à sacrifier un poulet. Enfin, ça c'est l'autre extrême, je vais en avoir beaucoup trop... Et puis quel air con aussi : "bonjour monsieur le fermier, ça vous dérange si je vous bute un poulet ? C'est juste pour le sang hein, je vous le rends après, état presque neuf ! Non, mais non, c'est pour une nouvelle que j'écris... Oui, avec du sang, si vous voulez..." :roll:)


Et le cours de conduite, en fait, s'est pas trop mal passé. Pas plus mal que d'habitude quoi. Japrisot visiblement inconnu à Nancy.


NB : c'est normal si vous ne comprenez pas tout à ce billet, certains bouts étaient destinés à des personnes en particulier :P

mercredi 13 juin 2007

Le Vrai Vr Deadmen : levons le voile

La présentation que j'ai mise dans la marge, là, juste à côté ne vous satisfait pas ? Bon, okay je vais faire un effort...

Je suis un gars de 19 ans, étudiant en fac de lettres à Nancy 2, je passe en deuxième année de Licence Culture et Communication. Je vis chez mes parents le week-end et les vacances, et dans un appart tout près de la fac la semaine. Une situation merdiquie de semi (soyons réalistes : 4/5) dépendance, qui risque de durer encore un moment. Sinon, je suis un geek avec les mauvais côtés (no-life) sans les bons (autant de connaissance en informatique que votre hamster). Sinon, j'écris un peu, j'essaye, je suis mis récemment à la musique mais c'est très laid, et je joue à des jeux vidéos tels que Zelda, Dofus, Splinter Cell ou IRL, des fois.

Ces temps-ci, j'écris l'histoire de mon personnage fétiche, Querdal, dont je parlerai plus tard. Je n'ai pas encore de titre pour ce projet d'un type que je n'avais jamais tenté auparavant : un recueil d'histoires courtes ayant centrées autour d'un même personnage, et présentées dans un ordre non-chronologique. J'ai déjà écrit l'épisode "Enfance", je travaille en ce moment sur "Querdal", qui servira d'introduction au recueil. Je m'attellerai ensuite à "Naissance", qui ne constituera pas en la naissance bioogique du perso. Je daigne vous révéler à tous, en avant-première, cher public, le titre du dernier épisode du recueil... (roulement de tambours, s'il vous plaît) Ca sera... "Mort" !
En fait, j'ai presque fini d'écrire Querdal. Le texte de base est bouclé, mais il me vient chaque jour des modifications à apporter pour l'améliorer, ce qui me laisse à penser qu'il ne sera jamais véritablement fini... Il faudra pourtant bien un jour que je mette un point final à l'écriture de ce morceau. Mais ce qui me prend véritablement du temps, c'est le recopiage sur papier effet "parchemin" de la première partie de la nouvelle. Mais je crois qu'à vouloir faire trop réaliste, je vais finir par rendre ma production parfaitement illisible... Mais je préfère attendre d'être arrivé au bout pour porter un jugement définitif... Ca va encore se finir dans le sang, cette histoire :roll:
Le titre provisoire c'est "Querdal-Iss Kreanleys", ce qui signifie, dans une langue inventée par un pote, "Les Chroniques de Querdal" Mais bon, il a lui-même pondu certaines "Chroniques d'Arkan", donc je vais essayer de trouver quelque chose de plus original. Le diminutif du titre provisoire est "Qu.-I. K.", donc Quiks.

Demain, je passe mon dernier examen de l'année : épreuve pratique de C2i (Certificat d'Informatique et Internet) Il va faire une chaleur à crever, dans la salle... J'éspère que ça va bien se passer, et que je ne vais pas crever sous la pression bien connue des épreuves orales/pratiques. Demain soir, c'est le pot de fain d'année de l'association étudiante à laquelle j'ai participé cette année, ANOTER. Il s'agi(ssai)t d'un sympathique atelier d'écriture où je retrouvais chaque semaine une demi-douzaine d'étudiants agités de la plume pour écrire ensemble et partager nos créations. Bonne ambiance, bonnes créations... (on avait même fait un voyage à Paris, en avril, avec les sous de l'asso) mais plus de Président. En effet, comme personne ne s'est senti de reprendre la barre pour l'année prochaine, on a été obligés de déposer le bilan. C'est donc malheureusement la dernière réunion d'une association qui n'existe déjà plus, dans un quelconquie bar nancéien où nous noierons notre chagrin dans la mousse.
Et vendredi, deuxième cours de conduite (de l'année... sigh) Je vais crever. Une fois encore.

A bientôt les zouzous.

The Never-Ending Ne Deadmen.

Inauguration !!

Hello world !

Inauguration officielle de ce blog, où il sera essentiellement question de moi, de ma vie et de mes écrits. Pour ceux qui ne sont pas satisfaits par cet intitulé et aimeraient lire des trucs à propos de cinéma, de cuisine, de danse, de Star Wars, de choucroute, d'applaudissements et de déicides sanguinolents, je vous renvoie vers mon aimable partenaire commercial, Google :) (un très brave type, vous verrez)

A très bientôt pour mon premier véritable billet.